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Duolimonis
28 octobre 2019

Barneville/mer - Hugo en Cotentin

  V.Hugo à Barneville /mer

victor HUGO au cours de sa visite dans le Cotentin ,

écrit de Barneville-sur-Mer 50

à sa fille, Léopoldine        " pour ma Didine"

 Barneville-marche1

 

 
Barneville, 1er juillet 1836. Vendredi
 
Je t’écris, ma Didine, sur une bien vilaine table d’auberge et
avec de bien vilain papier de garçon d’écurie,
mais qu’importe,n’est-ce pas, pourvu que ce soit une bonne lettre
qui t’aime bien et qui t’embrasse bien de ma part.
 
J’ai fait aujourd’hui cinq lieues à pied, dans des routes de sable
et de pierres, bordées çà et là par la mer,
fort laides pour les pieds, fort belles pour les yeux.
Je suis arrivé à neuf heures du soir à une bourgade presque
sauvage où je n’ai trouvé qu’une tasse de lait et la mer,
si je veux la boire. Je me dépêche de vous écrire à tous
pour faire un bon dessert à mon mauvais souper.
à bientôt, ma Dinette.
J’espère que ta mère et ton grand-père, si excellents tous deux,
sont toujours contents de toi.
J’ai annoncé à Mademoiselle Louise que tu allais lui écrire ainsi
que les autres petits.Ne l’oublie pas. Ne m’oublie pas non plus,
moi le pauvre père absent.
J’ai fait aujourd’hui l’aumône à une petite fille bien malheureuse
en pensant à toi, ma Didine bien-aimée.
Ton papa, V.
Maman, vous donnerez vingt sous à ma Poupée. »

Sur son carnet de route, Victor Hugo écrit à la date du 1er juillet :

« À Barneville à 8 heures du soir, souper et coucher chez la Veuve Prunier 3.50. 

» Dans une lettre envoyée le 7 juillet de Courseulles (Calvados),

il revient sur son séjour et évoque « cette affreuse auberge où je n'ai trouvé

que du lait et des puces... » L'office de tourisme situe cette auberge 2-4,

route du Pont-Rose et croit savoir que l'écrivain aimait à aggraver ses conditions

de vie, sinon à les dénaturer, en espérant ainsi rassurer sa femme .

Les paysannes de Barneville inspirent à Victor Hugo le personnage

de Toussaint dans Les Misérables

La chanson de Gavroche (Victor Hugo)

Une petit tour en Normandie, qui n'est pas l'endroit où j'ai vu le jour, mais qui recèle

des sites agréables. Et puis un petit tour vers la mer, avec ou sans Victor, juste pour

respirer la saveur iodée. Ca change des pluies de l'Orléanais qui n'en finissent pas

de tomber depuis 3 jours, à grands pleurs ou à petit crachin mais qui commencent

à m'agacer avec ce ciel gris et chargé de nuages. Il faut que la Loire se remplisse

d'ici le 21 septembre pour que les bâteaux puissent arriver à quai pour le début

des fêtes de Loire, mais quand même..... une éclaircie dans la semaine peut être.
Amitiés  ANNIE  Écrit par : Maminie | 13/09/2011

j'aime avancer en "reculant"..... merci pour ce moment passé...

Écrit par : patriarch | 13/09/2011

Une gentille lettre comme peu de petite fille en ont reçu de leur papa.
Il est vrai qu'à l'époque de V. Hugo, pas de chemin goudronnés de bord de mer.
Cependant, la vue etait comblée.
Amitiés Geneviève    Écrit par : Geneviève | 13/09/2011

Bonjour Jacques

A neuf heures du soir, les gens ont soupé !! Arriver à l'improviste dans une auberge

était s'exposer à recevoir un morceau de pain et un bout de fromage !

Ca m'étonne qu'Hugo n'ait eu qu'un peu de lait. Avec son caractère,

il a du refuser le reste, puisqu'il trouvait ces leiux "crasseux" 

Le grillon  Écrit par : Christian | 15/09/2011

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