la soupe à la graisse en Cotentin alfred Rossel
la graisse normande est à la Normandie
ce que la graisse d’oie est au Périgord,
voire plus encore.
elle entrait jadis dans de nombreuses préparations culinaires dont la célébre Soupe à la Graisse chantée par Alfred Rossel. Utilisée à la manière d’un bouillon cube moderne, elle était préparée à base de graisse de boeuf et de porc cuite pendant de longues heures avec un émincé de poireaux, de carottes, de navets, de panais et d’oignons avant d’être filtrée puis conservée dans des pots en terre cuite.
Refrain de la "Soupe à la graisse" - Paroles et musique d'Alfred Rossel, Chansonnier normand (1841-1926) Refrain J’ faôt qu’no lé r’connaisse I. Ceuss’ qui la bliâm sont toquis II. Mettez dans c’qui vous faôt d’iau III. Yen a qu’y veul’ du persi IV. Vot’ iau, pendant que j’ prêchons V. Des feuv, parfais des souessons VI. Tailliz’ un’ miettain’ ménu VII. N’y manq’ti ni paiv’ ni saé VIII. Tous les mageux d’ayoli
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Aujourd'hui les temps ont changé , on n'mange plus guère de soupe ,encore moins à la graisse sauf peut étre l'industrielle , et les paysans normands en ce moment font une opération sensibilisation
aux produits de la Manche 1er producteur de légumes
Outre la soupe, elle entrait jadis dans de nombreuses préparations culinaires comme les assaisonnements de farces et la cuisson des viandes. Apparue en Normandie au cours du haut Moyen-âge, bien avant l'avènement du beurre, elle a largement contribué à sa manière au renom de la gastronomie de notre belle province.
Une fois cuite, la graisse était salée et poivrée avant d’être mise dans des pots de grès et conservée ainsi au frais pendant plusieurs mois. Point de « bonne maison » sans ces pots de grès emplis à ras bord de bonne « graisse normande » ! Dans la région d’Avranches, on ajoutait des pannes ou rognons de porc ou de la chair de porc et, en fin de cuisson, on récupérait, pour les dévorer avec délice, les « crétons fondus gras ». Quant à la « soupe à la graisse », on la mangeait le matin,
au lever, servie dans les guichons ,petites soupières individuelles ,garnis de « tâlles » ou « tailles », tranches de pain découpées en minces languettes. Toute fumante sous son couvercle, la soupe attendait alors son homme ! d'après passion généalogie hautetfort
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